"Père, qu'ils soient un comme nous sommes un." (Jn 17, 22)
En 1981, au Canada, une mère de famille madame Danielle Bourgeois est interpellée à rassembler des personnes brisées par la séparation conjugale ou le divorce. Ayant vécu elle-même ces souffrances, son cœur fut sensibilisé à la douleur causée par ce drame qui ne cesse d'augmenter.
Fondation d'une communauté
Une communauté prend forme avec douze dames divorcées vivant le drame de la séparation. Dès 1984, ce petit noyau n'a jamais cessé de se multiplier. Plus tard, des hommes se sont joints au groupe ayant à coeur de vivre le même idéal, celui de continuer à vivre la fidélité à leur épouse. Tous puisent à même leur sacrement de mariage les grâces nécessaires pour pardonner et pour vivre dans la paix et la fidélité. Ses racines se sont étendues au Canada, puis en France, en Guadeloupe, à l'île de la réunion, en Martinique, en Suisse, en Argentine, au Chili, aux États-Unis, en Allemagne puis en Autriche.
En 1982, dix-neuf personnes divorcées prononcent un engagement de fidélité à
Dieu, à l'Église, à leur époux (se) et s'engagent à vivre selon la règle de la Famille
Solitude Myriam. Ces engagements sont faits lors d'une Eucharistie dont le
président est Monseigneur Charles Valois.
Monseigneur Charles Valois
En 1984, les pères de Ste-Croix donnent à la Famille une grande maison située à Mirabel, dans laquelle une communauté interne prend forme. Cette maison devient la maison de formation, de prière, d'accueil et d'évangélisation.
Par la suite, trois autres maisons ont ouvert leurs portes dans le même apostolat, Victoriaville, Amos et l'Île de la Réunion.
C'est ainsi que naquit la Famille internationale, plusieurs groupes de Solitude Myriam prennent forme et se répandent un peu partout. Nous nommons ces groupes, les relais de Solitude Myriam. Ils existent au Canada, en Ontario, au Nouveau-Brunswick, aux États-Unis, en France, en Suisse, à la Guadeloupe, en Martinique, à l'île de la Réunion, en Argentine et en Allemagne.
Là où le divorce abonde la grâce surabonde.
En 1984, Danielle fait ses premières évangélisations en France et en Belgique à la demande du père Daniel Ange. Monseigneur Valois lui remet une lettre de recommandation puisqu'elle ira témoigner au sein de trois grandes retraites sacerdotales durant lesquelles elle rencontrera quelques évêques. Cette lettre lui a donné beaucoup de crédibilité auprès d'eux.
En 1986, elle est redemandée en France mais cette fois c'est au niveau des familles. Elle porte son témoignage de conversion devant un rassemblement de plusieurs milliers de personnes venues de plusieurs pays. On la demande à Paray le Monial, à Ars, à Cluny et à Lyon. Durant ses sessions, son témoignage est traduit en sept langues et se répand dans plusieurs pays.
En 1989, plusieurs membres, hommes et femmes prononcent un engagement perpétuel et se consacrent à Dieu pour l'unité et la sainteté des couples et des familles. À la suite de ces engagements, de nombreux couples touchés par la spiritualité de notre Famille, se joignent à nous dans le but de ressourcer leur couple, solidifier leur amour et approfondir la spiritualité de leur mariage.
En 1997, la Famille Solitude Myriam recevait de la main de Mgr Charles Valois, alors évêque du diocèse de St-Jérôme, le sceau officiel de l'église par son approbation canonique.
Encore aujourd’hui, une attention spéciale est apportée aux couples reconstitués. Ils sont accueillis dans le respect de leur cheminement et accompagnés dans l'amour, la vérité évangélique et la miséricorde.
Des couples demandent notre aide pour préparer leur mariage religieux dans le but de vivre un mariage solide et durable et d'échapper au fléau du divorce qui ne cesse d'augmenter.
Famille Solitude Myriam - Historique
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